Chroniques de Gaza

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27/01/19



 

13/10/18


 

A voir et à revoir..

Bravo à l'équipe des reporters d'antenne 2

pour ce reportage

 

Carton rouge pour l'ambassadrice d'Israël, qui se croit permis de censurer la presse en France...

 



 

30/07/18

Leffroyable bilan de la répression isralienne à Gaza salourdit...


 

29/07/18

UN NOUVEL ACTE DE PIRATERIE DE LA MARINE ISRAELIENNE DANS LES EAUX INTERNATIONALES

La marine israélienne a arraisonné dimanche un bateau au large de la bande de Gaza avec à son bord des militants dénonçant le blocus terrestre et maritime imposé par l'Etat hébreu à cette enclave palestinienne depuis plus d'une décennie, a indiqué l'armée.

Le bateau venait d'Europe "pour violer le blocus naval légal imposé à la bande de Gaza", a ajouté l'armée dans un communiqué, précisant que l'embarcation était acheminée vers le port d'Ashdod dans le sud d'Israël.

Israël, qui a mené trois guerres dans la bande de Gaza 2008, affirme que le blocus est nécessaire pour empêcher les groupes d'activistes palestiniens de se procurer des armes ou du matériel pouvant être utilisé à des fins militaires.
Le bateau arraisonné "Al-Awda" ("Retour", en arabe) qui battait pavillon norvégien avec 22 personnes à bord selon les militants, a quitté Palerme le 21 juillet.

Un autre bateau, le "Freedom", battant pavillon suédois doit arriver d'ici mardi au large des côtes de Gaza, selon la Coalition de la flottille de la liberté qui a organisé l'opération.
Quatre bateaux ont quitté la Scandinavie à la mi-mai. Ils ont fait escale dans 28 ports mais seuls deux d'entre eux ont atteint Palerme, la dernière escale.

"Notre bateau a été pris en otage par les forces israéliennes", ont lancé sur Twitter les responsables de la Coalition.
Peu avant que "Al-Awda", un bateau de pêche, soit intercepté, les organisateurs ont publié un communiqué affirmant que la marine israélienne avait lancé un avertissement à l'équipage.

 

 

27/07/18

La Flottille de la Liberté pour Gaza approche des eaux palestiniennes
D'ici dimanche ou lundi, les quatre bateaux composant la flottille seront à portée de la bande de Gaza, sous blocus israélien illégal depuis plus de 11 ans. Deux millions de personnes, piégées dans moins de 400 km², dans des conditions sanitaires, médicales et humaines effrayantes, les attendent.

A défaut d'action déterminée des États pour faire respecter le droit dont ils sont pourtant garants, ce sont des citoyen-ne-s du monde qui valorisent avant tout la justice et le droit qui ont pris la mer pour les rejoindre.
Deux Français sont à bord des bateaux. Ils apportent, en plus des médicaments dont les hôpitaux de Gaza ont un besoin criant, la solidarité internationale à un peuple assiégé.
   

Il faut absolument qu'ils puissent arriver au port de Gaza.

Des flottilles précédentes ont été attaquées et arraisonnées en eaux internationales par la marine israélienne, bateaux volés, équipages et participants kidnappés, amenés de force en Israël avant d'en être expulsés.

« Nous en appelons au gouvernement français pour qu'il prenne les mesures nécessaires  afin de protéger nos ressortissants et l'ensemble de la Flottille de la Liberté », déclare Claude Léostic, coordinatrice de la Flottille»



 

23/07/18

La Flottille de la Liberté 2018 en route pour Gaza

La population de la bande de Gaza vit sous blocus terrestre, aérien, et maritime depuis 11 ans. Le blocus israélien illégal aggrave la situation humanitaire désastreuse de ce territoire palestinien occupé impacté par les multiples attaques militaires israéliennes.

 

La Coalition de la Flottille de la Liberté (Freedom Flotilla Coalition) est composée d’organisations de la société civile de nombreux pays. La Coalition conteste depuis de nombreuses années le blocus illégal et inhumain de Gaza et est déterminée à continuer cette lutte tant que le blocus ne sera pas levé et que le peuple palestinien dans son ensemble ne jouira pas de ses droits, y compris la liberté de mouvement.

Quatre bateaux, partis de Suède le 15 mai 2018, composent la flottille de la liberté 2018. Deux bateaux, le Falestine (Palestine) et le Mairead, ont traversé les canaux et rivières européens tandis que deux autres, le Al Awda (le retour) le Hurriyya (Liberté), ont navigué le long des côtes atlantiques.

>>Suivre en français toutes les actualités de la la Flottille de la Liberté pour Gaza sur Facebook

>>Découvrir le site de la Coalition de la flottille de la liberté

>>Soutenir la Coalition de la flottille de la liberté



 

18/07/18

Le coordinateur du bureau des affaires humanitaires de l’ONU met en garde contre une aggravation de la crise à Gaza suite aux nouvelles restrictions à l'importation et à l'exportation décidée par l’Etat d’Israël.
Gaza, 17 juillet 2018 / lire la suite ...



 

02/06/18

Benyamin Netanyaou, sera mardi 5 juin à Paris. 

Comment l'accepter ?

Mobilisons-nous contre l'accueil en France de ce criminel de guerre, et pour l'annulation de la saison croisée France-Israël, qu'il vient inaugurer aux côtés d'Emmanuel Macron.

 
15/05/18 - 12 heures - dernier bilan

LA GRANDE MARCHE

Retour à l'appel à la manifestaion de Colmar du 19/05/18

Gaza - Ma'an - Le bilan des massacres à la frontière de la bande de Gaza est passé à 60 morts, après que le ministère de la Santé eut annoncé la mort d'un jeune homme blessé grièvement hier.

Le ministère de la Santé a annoncé la mort du jeune Omar Abu al-Ful, 30 ans grièvement blessé par balles hier à la frontière orientale de la bande de Gaza.

     

Hier et selon les dernières statistiques publiées par le ministère de la Santé, 59 Palestiniens ont été tués et plus de 2 770 blessés par des balles et des obus tirés par les forces d'occupation israéliennes sur des civils en marche vers la frontière orientale de la bande de Gaza.

Plus de 100 000 Palestiniens ont manifesté à la frontière de la bande de Gaza pour protester contre le transfert de l'ambassade américaine à Jérusalem et pour commémorer la Nakba (la catastrophe) du peuple palestinien et son déplacement de ses villes et de ses villages en 1948.

Endeuillés et accablés par tant de morts, la Cisjordanie et la bande de Gaza observent une grève générale, tandis que les pays internationaux et régionaux condamnent l'utilisation par Israël d'une force excessive contre des manifestants palestiniens non armés à la frontière de la bande de Gaza.

 

06/05/18

 

04/05/18

 

19/04/18

 

01/05/18

 

29/04/18

Journal l'Alsace du 29/04/18

Selon Amnesty International, 41 morts, 5 500 blessés dont

1 700 par balles réelles...

... "ce qui est inhabituel, ce sont les lésions, l'étendue des plaies et les fragmentations multiples des os" (Medecins sans frontières). 

Lire la suite...

 



 

20/0418

 

 

 

 

 

Lire la suit



 

13/04/18

Depuis l'hôpital de Gaza le Docteur Oberlin s'exprime après avoir opéré durant 4 heures un journaliste blessé gravement par un sniper israélien.

Les crimes de guerre se poursuivent contre la population de Gaza...

 



 

Gaza : Mulhouse le vendredi 6 avril à 19h15,

      devant le cinéma Bel Air, 

L'association France Palestine Solidarité appelle à un rassemblement devant le cinéma Bel Air, pour protester contre le crime prémédité perpétré par l'armée israélienne contre la manifestation pacifique de la société civile Gazaouie.

Nous observerons un moment de silence en l'honneur des victimes.

Les dernières informations sur la situation à Gaza seront communiquées

Soyons nombreux à dénoncer ce crime d'Etat, ainsi que le silence complice du gouvernement et du Président français

à 20 heures débutera le cycle de films Liban, Palestine, Syrie des 6, 7 et 8 avril avec "l'insulte"



 

02/04/18

La marche du retour organisée par la population civile de Gaza :

Une analyse de Ziad Medouk, Directeur du Département de Français

de l'Université Al Aqsa à Gaza.

Prenez 6 minutes pour écouter ce témoignage.

Les mensonges des médias :

·     Il n'y a pas eu « d'affrontement » avec l'armée Israélienne "obligée de se défendre ». Le rassemblement se déroulait loin de la frontière, au-delà de la « zone tampon ». Donc aucun contact physique avec les soldats. La manifestation n’a donc pas « dégénéré en affrontement ».

·    Tous les témoignages sont concordants : le rassemblement était pacifique et sans arme. Les tirs sont venus uniquement du côté israélien.

·    Les tirs de snipers israéliens étaient annoncés les autorités israéliennes à l’avance sous forme de menace : c’est donc un crime prémédité ! – 17 morts, 1 400  blessés !

·    Le rassemblement n’était pas organisé par le Hamas, mais par de nombreuses organisations de la population civile de Gaza

 



 

31/03/18



 

30/03/18

GAZA : 12 morts... des centaines de blessés...

l’AFPS demande une intervention immédiate du Président de la République

http://www.france-palestine.org/GAZA-l-AFPS-demande-une-intervention-immediate-du-President-de-la-Republique

 

A Gaza, ce sont des snipers de l’armée israélienne qui tirent sur les habitants palestiniens qui se rassemblent pour célébrer, comme partout ailleurs en Palestine, la journée de la terre.

L’armée israélienne a elle-même confirmé qu’une centaine de snipers avaient l’ordre de tirer contre quiconque s’approcherait de la frontière. Des snipers suréquipés ont l’ordre de tirer contre des civils sans défense.

Depuis le début de la journée, on compte 8 morts et des centaines de blessés.
Depuis 11 ans, les 2 millions d’habitants de Gaza, dont les deux-tiers sont des réfugiés, vivent sous un blocus inhumain imposé par l’armée israélienne. Un blocus qui pousse au désespoir une population inventive, éduquée, qui demande à vivre.

Des rassemblements et des villages de tentes ont été mis en place en différents points de la Bande de Gaza. Par ces rassemblements pacifiques, les Palestiniens de Gaza réclament la fin du blocus et l’application de leurs droits. Les manifestations sont prévues pour 6 semaines jusqu’au 15 mai, l’anniversaire de la Nakba.
Le monde entier, dont la France, condamne depuis des années le blocus de Gaza. Mais les mots ne servent à rien face au pouvoir israélien.

 



 
 

02/02/2018

En Direct de Gaza :

deux morts et cinq blessés dans la bande de Gaza, ce dimanche 18 février 2018

 

L’armée israélienne a tué tôt ce dimanche 18 février 2018 deux palestinien âgés de 16 et de 17 ans, et en a blessé cinq lors des bombardements qui ont visé  plusieurs villes de la bande de Gaza.

Les avions militaires israéliens ont mené dix-huit raids sur différents lieux partout dans la bande de Gaza. C’était dans les villes de Gaza,de Beit Hanoun au nord de la bande de Gaza, de Nussirat au Centre  de la bande de Gaza, et de Khan-Younis et Rafah au sud de la bande de Gaza

 

Les agressions israéliennes contre les civils palestiniens se poursuivent dans tous les territoires palestiniens .

 

Ce bombardement s’ajoute aux différentes mesures atroces de l’occupation israélienne contre la population civile partout

dans tous les territoires palestiniens.

Les agressions israéliennes contre les civils palestiniens se poursuivent dans tous les territoires palestiniens .

 

Rien ne semble changer pour les Palestiniens de Gaza au début de cette nouvelle année 2018: blocus, agressions, incursions, bombardements , morts, blessés, difficultés et souffrance.

 

Devant le silence complice de cette communauté internationale officielle.

Et devant l’absence des médias qui occultent cette réalité. Gaza et la Cisjordanie défient l’occupation !

Le droit au retour des réfugiés palestiniens est inscrit dans la résolution 194 de l’ONU, que l’Etat d’Israël s’est engagé à respecter lors de son admission à l’ONU, en 1949. Mais les résolutions de l’ONU sont toujours bafouées par l’Etat d’Israël, qui se considère au-dessus du droit international.
Mais il faut, d’abord et avant tout arrêter le massacre, et la France doit agir, immédiatement.

Président de l’Association France Palestine Solidarité, Bertrand Heilbronn s’adresse en ces termes au Président de la République :

"Monsieur le Président de la République, vous ne pouvez pas accepter que l’armée de l’Etat d’Israël, avec qui la France et l’Europe entretiennent de multiples relations, tire ainsi à balles réelles sur des manifestants désarmés. Nous vous demandons d’intervenir en urgence, de faire convoquer l’ambassadrice d’Israël, et d’indiquer clairement que la France prendra des sanctions si ce scandale ne cesse pas immédiatement.
Les lignes rouges sont franchies depuis longtemps, la France et l’Europe doivent au minimum, et en urgence, protéger le peuple palestinien. Les tirs contre des manifestants désarmés doivent cesser, le blocus de Gaza doit être levé immédiatement, et Israël doit suspendre toute action de colonisation, d’annexion, de déplacement de population et de démolitions des maisons et des infrastructures palestiniennes.

Les mots ne suffisent plus et l’heure est aux sanctions si ces exactions ne cessent pas."

Le Bureau national de l’AFPS
le 30 mars 2018 à 16h45

 

 



 

02/02/2018

Une situation catastrophique dans la bande de Gaza.

En ce début d’ année 2018, plus de deux millions de Palestiniens de la bande de Gaza vivent une situation dramatique à tous les niveaux.

C’est très difficile de décrire cette situation qui est devenue chaotique pour toute une population.

L’ensemble de la société civile a tiré la sonnette d’alarme en avertissant que la bande de Gaza est au bord d’un effondrement complet.

Nous assistons à une détérioration des conditions économiques, sociales et sanitaires dans cette prison à ciel ouvert.

Même le mot « espoir » est en train de disparaitre du dictionnaire des optimistes de Gaza. Et c’est inimaginable que l’on puisse acculer un peuple à un tel désespoir. Garder l’espoir à Gaza est un luxe.

Le blocus israélien inhumain est toujours maintenu, avec ses conséquences graves sur la vie quotidienne dans cette région oubliée.

la situation empire, rien ne bouge. Pour plus de deux millions habitants toujours enfermés elle reste très grave à tous les niveaux, surtout sur le plan humanitaire

L’autorité palestinienne verse seulement 30 % des salaires aux 70.000 fonctionnaires de Gaza

Le Hamas qui contrôle toujours la bande de Gaza, malgré l’accord de la réconciliation signé en octobre 2017, paye seulement 20% des salaires à ses 40.000 fonctionnaires

L’UNRWA, l’agence des Nations-Unies chargée des réfugiés palestiniens qui souffrent , et ne parvient pas à payer ni ses fonctionnaires, ni continuer à s’engager de s’occuper de 65% de la population de Gaza. Suite à la réduction des aides américaines en premier lieu, après les menaces du président Trump contre les Palestiniens.

B ?

Les Palestiniens de Gaza attendent et attendent..... Ils n’ont pas d’autre choix que d’attendre. Ils attendent une ouverture, un changement, ils attendent la levée de ce blocus inhumain, imposé depuis plus de douze ans, ils attendent une réelle réaction internationale qui mette fin à l’impunité de cet occupant. Ils attendent avec un courage à toute épreuve, une sérénité exemplaire, une patience extraordinaire et une volonté remarquable. Mais jusqu’à quand ?

Honte à cette communauté internationale officielle complice !

Honte à ce blocus israélien inhumain contre la Bande de Gaza !

Honte à cette occupation de nos territoires palestiniens !

.

        

Honte à cette division inter palestinienne !

Vive la solidarité internationale !

Amitiés de Gaza la vie, si j’ose appeler notre vie à Gaza « une vie »

eaucoup d’associations humanitaires ont fermé leurs portes, faute de manque de financement interne et externe

Les rues commerçantes sont vides et le pouvoir d’achat est en en chute permanente

Beaucoup de magasins ont annoncé leur faillite totale.

Les étudiants marchent des kilomètres et des kilomètres par jour pour joindre leurs universités, parce qu’ils n’ont pas la possibilité de régler les frais de transport.

Beaucoup d’usines sont fermées actuellement faute d’électricité , sachez que les foyers de Gaza n’ ont le droit qu’ à quatre heures d’électricité par jour.

Sur le plan économique, la situation ne cesse de s’aggraver avec les conséquences dramatiques du blocus et des mesures locales qui ont causé l’augmentation du chômage, et du niveau de pauvreté, sans oublier l’incapacité de bâtir une véritable économie dans la Bande de Gaza.

En janvier 2018, le taux de chômage dépasse les 73% de la population civile.

La pauvreté est 85% de la population de Gaza qui vit en dessous du seuil de pauvreté

L’augmentation du nombre de personnes qui dépendent des organisations humanitaires sont de 90% des Palestiniens de Gaza. Ils vivent sur des aides alimentaires. Selon les sources du bureau des Nations-Unies pour les réfugiés palestiniens –UNRWA- dans la bande de Gaza, plus de 1.600.000 personnes ont bénéficié du programme de l’aide alimentaire géré par le bureau en janvier 2018, ce programme a élargi ses services pour cibler les citoyens et non seulement les réfugiés.

L’économie de la bande de Gaza souffre d’une crise très grave due aux agressions israéliennes et au blocus. Cette situation empêche tout développement d’une économie en faillite qui ne trouve pas les ressources nécessaires pour sortir d’une crise qui touche tous les secteurs.

Une situation jamais vue dans cette région en souffrance permanente.

Devant cette situation catastrophique, nous assistons à un silence complice et total de la part d’ une communauté internationale officielle .

La population civile se bat quotidiennement pour survivre digne sur sa terre, mais jusqu’à quand ? Et comment cette population parvient elle à vivre

 

 



 

21/06/17

GAZA : face à l’étranglement de toute une population, la France et l’Europe doivent agir d’urgence

Non, la Bande de Gaza n’est pas sur la lune. Elle est tout près de nous, de l’autre côté de la Méditerranée. Une population active, inventive, éduquée, qui comme nous veut vivre, étudier, produire, se distraire... Une population enfermée, sous blocus, qui n’en peut plus.

Cela fait 50 ans que la Bande de Gaza est sous contrôle total de l’occupation israélienne, 20 ans qu’Israël détruit son économie, 10 ans qu’elle la pousse au désespoir par un blocus total. Tout en la rendant totalement dépendante des fournitures israéliennes... qu’elle fait payer au prix fort.

La décision israélienne de réduire encore la fourniture d’électricité de Gaza est un pas de plus dans l’étranglement de cette population. Comment vivre avec deux heures d’électricité par jour ? La vie quotidienne devient impossible pour cette population courageuse. Et le fonctionnement de ce qu’il reste d’infrastructures (eau, assainissement, hôpitaux) risque de s’effondrer à court terme.

Certains pourraient dire que la situation est complexe, du fait de la division palestinienne attisée par Israël, et du rôle que jouent les différents acteurs depuis des années pour payer l’électricité fournie à la Bande de Gaza. Situation rendue encore plus complexe par le jeu dangereux joué par Trump dans la région, les innombrables pressions sur l’Autorité palestinienne, la volonté d’isoler le Hamas après avoir accepté qu’il participe aux élections de 2005.

Mais en fait, la situation est très simple. Il y a une puissance occupante qui a tout fait pour ruiner l’économie palestinienne, et singulièrement celle de Gaza. Le système sophistiqué mis en place pour faire payer aux Palestiniens et à leurs financeurs internationaux le prix de l’occupation atteint ses limites. En tant que puissance occupante, Israël a l’obligation de subvenir aux besoins de la population occupée. Elle doit rétablir l’approvisionnement en électricité de Gaza à son niveau antérieur, et en accepter les conséquences financières.

La France et l’Europe doivent le lui rappeler avec la plus grande fermeté. Comme elles doivent maintenant œuvrer avec force et sincérité, bien au-delà des déclarations habituelles, pour la levée du blocus de Gaza, en exerçant de véritables pressions sur l’État d’Israël pour qu’il mette fin à ce blocus illégal et inhumain contre la population palestinienne de la bande de Gaza.

Le Bureau national de l'AFPS

http://www.france-palestine.org/GAZA-face-a-l-etranglement-de-toute-une-population-la-France-et-l-Europe

 



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