l’occasion
du 125 ème anniversaire du fondement du
mouvement sioniste, la ville de Bâle s’est
fortement engagée dans le soutien financier,
organisationnel et sécuritaire de
manifestations diverses pour commémorer cet
événement.
Les
forces militaires et policières mobilisées
sur une durée de plusieurs jours sont
comparables à celles utilisées pour les
sommets de Davos, selon la presse bâloise, et
donne une idée de l’importance de ces célébrations
pour le gouvernement de Bâle.
Ce
28 août des centaines de manifestants venus
de nombreuses villes suisses, d’Allemagne et
d’Alsace ont dénoncé dans la rue la réalité
de ce qu’est le sionisme aujourd’hui : le
faux-nez d’un régime d’apartheid, d’une
colonisation inexorable, d’une répression
militaire et policière, d’atteintes systématiques
et massives aux droits humains du peuple
palestinien.
La
condamnation de la politique israélienne est
de plus en plus partagée par les opinions
publiques. Représentants onusiens,
organisations de défense des droits humains
israéliennes ou internationales multiplient
rapports et constats des exactions générées
par la politique poursuivie par Israël.
La
diplomatie française ne s’honore pas par
son silence assourdissant devant les réalités
les plus sombres de cette politique :
arrestations massives de Palestiniens –
enfants compris – colonisation violente,
discriminations sur des bases
ethnico-religieuses dans tous domaines,
silence total devant la présence dans l’armée
d’occupation de milliers de jeunes français
ou franco-israéliens dans le cadre de leur
service militaire, pour ne citer que quelques
aspects parmi les plus choquants des réalités
des fondements idéologiques traduits par
l’actuel État israélien.
Nombre
d’intellectuels juifs condamnent cette image
du sionisme qui, au nom du judaïsme, prive
les populations palestiniennes de leurs droits
fondamentaux en Israël, en Cisjordanie, à
Gaza, pour toute la Diaspora.
Pas
un slogan qui aurait pu relever de
l’antisémitisme n’a été entendu durant
cette longue après midi d’expression
publique : « Free Palestine »
et « Viva Palestine » étaient
les mots d’ordre principaux retenus.