Les
22% de la Palestine historique qui constituent l’Etat
Palestinien tel qu’il a été admis à l’ONU,
sont fragmentés en enclaves par le mur les
“checks-points", les colonies israéliennes (700 000
colons) implantées
illégalement en Cisjordanie depuis 1967 et par le siège de
la bande de Gaza
L'huile
d'olive est la ressource essentielle de milliers de familles
rurales palestiniennes, prisonnières sur leur propre terre.
La
vie des paysans sous l’occupation est menacée
lorsqu'ils récoltent leurs olives. Beaucoup
d'entre eux sont harcelés
par les colons. Des centaines de milliers d'oliviers
centenaires ont été arrachés par l'armée d'occupation de
l'Etat d'Israël.
Les
agriculteurs palestiniens font face aux pires difficultés
pour commercialiser leur huile à cause du blocus israélien
imposé aux villes et villages palestiniens.
Le
PARC (Palestininan
Relief Comeettes) – ONG palestiniennes de développement
rural - met en œuvre un programme de développement agricole
solidaire pour la production d’huile d’olive de haute
qualité, commercialisée dans le réseau du commerce équitable
dont une partie en production biologiqe
L’AFPS
(Association France Palestine Solidarité) soutient cette
initiative, en lien étroit avec les mouvements pacifistes
israéliens et les ONG palestiniennes.
Dans
la vallée du Jourdain, en Palestine, les colons se
sont appropriés la quasi totalité des terres agricoles des
terres et des ressources en eau. Sur leurs parcelles
restantes, les paysans Palestiniens se sont tournés vers des
variétés de dattiers adaptées aux sols salinisés, les
palmiers dattiers produisant les dattes medjouls
La
quasi totalité des dattes medjouls présentes sur le marché
et les grands magasins en France et en Europe sont produites
dans ces colonies sur des terres volées aux paysans
palestiniens.
A
Gaza les terres et les installations agricoles et
les cultures sont systématiquement détruits lrs des attaques
israéliennes, comme en mai 2021 :
Les
bombardements soutenus tout au long d’une période de 11
jours consécutifs durant le mois de mai 2021, par
l’aviation militaire israélienne, s'appliquèrent dans une
stratégie de la famine, afin de détruire toutes les
infrastructures vitales de la bande de Gaza.
Ils
visèrent, le port, les stations piscicoles, les fermes
apicoles, les terres paysannes et leurs systèmes
d’irrigations d’eau de puits, l’élevage ovin, les
plantations d’arbre fruitier, les coopératives agricoles,
le stockage des produits de la terre, de même que ces usines
de transformations et de distributions.
Cette
stratégie de la famine déployée par l’armée israélienne
avait pour objectif d’affaiblir la capacité des
Palestiniens de Gaza à résister contre cette offensive, qui
eut de graves conséquences dans tous les secteurs stratégiques
de première nécessité au cœur de la population civile.
Cependant, par sa résilience, toute la population Gaza n'a
jamais cédé, quitte à mourir de faim, mais rester et résister.
Cette
stratégie de la famine dirigée par le gouvernement israélien
a conduit le secteur financier de la bande de Gaza, en
direction d’une sous-production commerciale pour de nombreux
produits issus d’activités rurales et de la pêche.
Les
pertes et dommages sont d’une part :
-
·
Des
dommages directs qui comprennent les actifs du secteur
de la production végétale, de l’eau, de la
production animale, de la pisciculture et du secteur
d’installations et machines agricoles.
-
·
Et
d’autre part des pertes directes, qui comprennent :
les pertes, pendant la période d’agression, en plus
des dommages directs représentés dans la diminution du
PIB due à l’arrêt de la production pendant
l’agression. Le préjudice économique de ces secteurs
de première nécessité dépasse les 120 millions
d’euros selon le ministère palestinien de
l’Agriculture.
Pour
avoir un aperçu des pertes et dommages du secteur agricole à
Gaza, cliquez sur ce lien réalisé par la chaîne (Gaza la
vie):
https://www.youtube.com/watch?v=Kdi8HgQUQwY
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